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Le Conseil de sécurité fait le point sur les mesures prises pour empêcher la destruction et le trafic de biens culturels

Le Conseil de sécurité s’est réuni jeudi pour faire un premier bilan des mesures préventives prises par les États Membres pour sauvegarder les biens culturels dans le cadre de conflits armés et empêcher et combattre leur commerce illicite et leur trafic, en vertu de la résolution 2347 (2017), un texte qualifié d’historique au moment de son adoption en mars dernier.

Rien que dans la région des États arabes, sur les 82 sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), 17 figurent également sur la Liste du patrimoine mondial en péril pour cause de conflit armé, indique le rapport du Secrétaire général que M. Sokonrov était venu présenter au Conseil. Ces sites sont principalement situés en Iraq et en Syrie, où sévit Daech, à l’initiative d’«un système de pillage et de contrebande de biens culturels à grande échelle qui lui permet d’accéder à une source importante de revenus».

Le trafic illicite, la destruction des sites, la propagande extrémiste sont des éléments d’une stratégie globale, et pour y répondre, «nous devons les aborder de front», a estimé Audrey Azoulay, pour sa première intervention devant le Conseil de sécurité en sa qualité de Directrice générale de l’UNESCO.

«Lorsque, par exemple, la propagande extrémiste affirme que Palmyre doit être détruite parce qu’elle est symbole d’occupation romaine, étrangère à l’identité syrienne, chacun doit être capable de dénoncer ces mensonges et connaître l’histoire de l’identité palmyrénienne, son rôle de carrefour des cultures», a expliqué Mme Azoulay.

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