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Le chef de l’ONU appelle à arrêter « cet enfer sur Terre »

A l’ouverture de la 37e session du Conseil des droits de l’homme (CDH) à Genève, plusieurs hauts responsables onusiens ont rappelé aux Etats membres – et plus particulièrement aux membres permanents de Conseil de sécurité – leurs obligations à protéger les droits des personnes les plus vulnérables.

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a réitéré la nécessité de mettre en œuvre la trêve humanitaire en Syrie adoptée samedi par le Conseil de sécurité à l’unanimité de ses membres. Une décision que le chef de l’ONU a salué à l’issue d’une semaine durant laquelle plusieurs haut responsables onusiens ont exhorté les Etats membres et le Conseil de sécurité à agir.

« Mais les résolutions du Conseil de sécurité n’ont de sens que si elles sont effectivement mises en œuvre », a prévenu le Secrétaire général. « Comme j’ai eu l’occasion de le dire au Conseil de sécurité il y a quelques jours, la Ghouta orientale en particulier ne peut pas attendre. Il est grand temps d’arrêter cet enfer sur Terre ».

S’il a réaffirmé que « l’ONU est prête à contribuer », M. Guterres, a rappelé que toutes les parties ont l’obligation absolue de protéger les civils et les infrastructures civiles en tout temps en vertu du droit international humanitaire et des droits de l’homme.

Devant les 47 membres du CDH, le chef de l’ONU a déploré que les mots de la Déclaration universelle des droits de l’homme ne soient pas encore concrétisés par des faits sur le terrain, soulignant que partout dans le monde, les peuples subissent encore des contraintes à leurs droits – « voire même le déni total ».

« Les États membres ont défini le droit international relatif aux droits de l’homme et l’ont placé au cœur des Nations Unies. Pourtant, il y a encore une certaine résistance à soutenir l’action des Nations Unies en matière de droits de l’homme », a regretté M. Guterres, appelant à surmonter la « fausse dichotomie » entre les droits de l’homme et la souveraineté nationale. « Les droits de l’homme et la souveraineté nationale vont de pair. Il n’y a pas de contradiction », a-t-il dit.

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