L’Assemblée Générale de la Tolérance et la Paix appelle à un cessez-le-feu et à la consolidation de la paix en Libye
L’Assemblée Générale de la Tolérance et la Paix a tenu une session d’urgence en réponse aux défis qu’affrontent la stabilité et la paix en Libye, et pour la consolidation de la paix et le soutien à la réconciliation.
L’Assemblée a regroupé des représentants des Nations Unies concernées par la paix et de diverses organisations régionales et internationales compétentes, ainsi qu’un certain nombre de représentants d’établissements académiques et de partisans de la paix dans le monde.
Cette session d’urgence de l’Assemblée Générale de la Tolérance et la Paix, qui est l’un des organes les plus importants du Conseil Global de la Tolérance et la Paix, intervient conformément aux objectifs et aux principes du Conseil visant à répandre les valeurs de la tolérance et la paix dans le monde, qui sont inclus dans les clauses du statut du Conseil, qui confirment :
• Défendre les valeurs de la tolérance et répandre la culture de paix entre les peuples.
• Soutenir le règlement pacifique et renforcer la paix et la sécurité internationales.
• Encourager les initiatives visant à assurer le bonheur et une vie décente à chaque être humain.
• Promouvoir les piliers du développement durable et fournir une assistance humanitaire aux personnes en quête de croissance.
La session d’urgence de l’Assemblée Générale de la Tolérance et la Paix a abordé les sujets suivants :
• Soutenir le dialogue inter-libyen et le processus de paix en coordination avec les Nations Unies.
• Respecter l’intégrité territoriale et l’indépendance de la Libye.
• Soutenir la démocratie et préparer des élections.
• Renforcer le rôle de la société civile et entamer la reconstruction à travers ses organisations et ses comités, par la formation et la réhabilitation.
• Promouvoir le respect des droits de l’homme et la démocratie en renforçant l’éducation, en soutenant les organisations de défense des droits de l’homme, en réhabilitant les familles des victimes, les femmes et les enfants et en soutenant les entrepreneurs.
En conclusion, l’Assemblée Générale de la Tolérance et la Paix a publié une déclaration finale appelant à un cessez-le-feu et à la consolidation de la paix en Libye, dans laquelle elle a déclaré :
Malgré la violence, l’instabilité et l’accélération des événements en Libye, il existe encore une opportunité pour la paix. Dans ce contexte, des efforts conjoints et un soutien coordonné de la part de la communauté internationale sont essentiels pour parvenir à la stabilité et à la paix. Le Conseil Global de la Tolérance et de la Paix se tient aux côtés du peuple libyen, et maintient la même distance de toutes les parties, dans leur quête pour parvenir à la stabilité, la paix, et pour résoudre le conflit par des négociations et les solutions diplomatiques entre les Libyens. En coopération avec la communauté internationale, nous continuerons d’aider la Libye dans un processus de transition démocratique et de reconstruction économique, dirigé par les Libyens et fondé sur la justice sociale et la paix locale.
L’Assemblée Générale de la Tolérance et la Paix a appelé à un cessez-le-feu immédiat en Libye, au retour de toutes les parties à la négociation, à une préparation des élections et au rejet de toute ingérence étrangère afin de parvenir à une solution pacifique et globale. En outre, L’Assemblée Générale a salué la décision de l’armée libyenne d’appliquer et de s’engager à un cessez-le-feu, et a invité les parties de la région ouest et le Conseil présidentiel à répondre au cessez-le-feu, tout en exprimant sa préoccupation quant aux préparatifs de l’attaque contre la ville de Syrte, et condamnant toute intervention étrangère et l’utilisation des mercenaires en Libye.
L’Assemblée Générale de la Tolérance et la Paix a également appelé tous les pays, les Nations Unies, la Ligue arabe, l’Organisation de coopération islamique, l’Union africaine, l’Union européenne et les organisations internationales compétentes à exhorter toutes les parties du conflit en Libye à renoncer à la violence et aux combats et à recourir au dialogue pour résoudre la crise libyenne, arrêter l’effusion de sang, respecter les droits de l’homme et redonner à la Libye son rôle vital pour contribuer à la réalisation de la paix et la sécurité internationales et la prospérité aux peuples de la région.