L’œuvre de l’architecte franco-manitobain Guy Préfontaine doit être construite au Jardin international de la paix, à la frontière canado-américaine, près de Boissevain, au Manitoba. Mais la construction est retardée, même si l’ancienne tour a été démolie.
Le Jardin international de la paix fête l’amitié entre le Canada et les États-Unis. La nouvelle Tour internationale de la paix doit être son point culminant. En 2016, c’est la conception de la firme GPP architecture, de Guy Préfontaine, qui a été sélectionnée à l’issue d’un concours international.
L’architecte explique que le site de l’ancienne tour doit être terrassé et que la chapelle de la paix doit être rénovée avant de construire la nouvelle tour. « Vraiment, c’est un redéveloppement de tout ce coin-là du site », dit-il, en notant que ces travaux préliminaires devraient être menés à bien dans l’année.
Il en est maintenant à l’élaboration des détails de sa conception. Il estime que le coût du projet se situe entre 6 et 12 millions de dollars. La construction de la nouvelle tour en tant que telle devrait durer deux ans.
La Tour internationale de la paix avait été construite en 1982. Elle était composée de quatre colonnes de 37 mètres : deux du côté canadien de la frontière et deux du côté américain. Des problèmes de moisissure ont accéléré sa détérioration, et la structure a été démolie pour des raisons de sécurité.
Le groupe responsable de la gestion du Jardin avait tenté de trouver un moyen de préserver la structure, mais cela n’a pas été possible. L’armature de l’ancienne tour a été recyclée, et le béton a été concassé et utilisé pour réparer des chemins de sur les lieux du Jardin.