المجلس العالمي للتسامح والسلام

La paix commence dans la famille

Par Cecilia Doumit

Cecilia Doumit

Nous élevons nos enfants et faisons tout pour qu’ils restent à nos côtés, mais ils quittent… Certains quittent pour créer une famille ; ils se marient et ont des enfants, ce qui rend les parents fiers. D’autres quittent, émigrent pour avoir une éducation ou pour gagner leur vie et assurer un avenir prospère. Mais cet article traite de sujet ceux qui s’échappent de la maison cherchant l’amour et l’acceptation.

Samer, adolescent de 16 ans, rentre rarement à la maison. Il vit avec un groupe d’amis dans un appartement qu’ils ont loué ensemble. Sa mère, une boule dans la gorge, une larme aux yeux, plaide de l’aide : « Je n’ai jamais serré la ceinture avec lui. Il reçoit tout l’argent qu’il veut et encore plus. Dès qu’il était petit, je lui achetai de tonnes de jeux et de cadeaux, et au lieu d’un seul soulier, je lui en achetai dix. On ne peut pas compter le nombre d’habits dans son armoire ; et lui, il dit que nous l’aimons pas, mon mari et moi, et il ne veut pas vivre avec nous. »

Pourquoi on quitte tôt la maison ?

Il y a plusieurs raisons, et la souffrance est la même pour tous: D’une part, les jeunes cherchent effrénément l’amour, la cordialité et la paix interne en dehors de la maison, ce qui les assujettis à de difficiles expériences qui peuvent aboutir à leur destruction. Ils mènent leur quête en dehors de la maison, l’objectif de leur recherche étant absent en dedans. La mère et le père oublient parfois que leur enfant a besoin de l’amour et de la cordialité autant qu’il a besoin de la nourriture et de logement. En effet, tout être humain est en quête perpétuelle de l’amour, d’aimer et d’être aimé, et d’exprimer cet amour. En outre, nous avons tous besoin de l’acceptation d’autrui et du support des parents, notamment le support moral.

Les enfants ont besoin d’une présence qualitative des parents : La présence de l’aide-ménagère ne compense pas l’absence quasi totale des parents. De même, la présence ineffective des parents, trop occupés par leurs visites et leurs amis, et concentrés totalement sur les réseaux sociaux, est égale à une « présence vide ». Comme résultat, les membres de la famille se sentent abandonnés, et ne méritant pas de l’amour et de l’attention.

D’autre part, les enfants quittent la maison à cause de la collision et la violence mutuelle entre le père et la mère, fuyant leur sentiment d’impuissance et d’incapacité à résoudre les problèmes. Souvent, ils sont assujettis à l’agression et l’abus verbal et physique. De même, le départ pour des raisons matérielles comme l’incapacité d’assurer les besoins fondamentaux (nourriture, médicaments et logement), est une cause aussi principale. En outre, ceux qui vivent dans une seule chambre avec dix frères par exemple, et parfois plus, ne supportent plus peut-être la situation et quittent la maison.

Les enfants échappent également à la domination parentale en essayant de reprendre contrôle de leurs propres décisions pour pouvoir s’épanouir, ou éviter le luxe et le gâte excessif de leur parents, qui leur cause un vide émotionnel, et la perte du bonheur et de la passion. Ils recherchent alors d’autres expériences en dehors de la maison.

Vers ou s’échappent les enfants? Quelles sont les conséquences de la fuite de la maison? En quoi les parents sont responsables ? Et quels sont les besoins des enfants dans la maison parentale ?

Les enfants quittent la maison familiale en cherchant un substitue, une nouvelle maison qui pourrait leur donner de l’amour et les accepter. Ils recherchent le support moral et psychologique, le calme et la paix interne. Ils commencent leur quête de stabilité et de sécurité, absents dans leur place naturelle, la maison familiale ; ils paient alors cher. Ce qui est à noter c’est que les parents ne comprennent pas l’état psychologique de leur enfant, leur souffrance et leur besoin incessant de sentir l’amour, la chaleur et la sécurité, ni le besoin de certains à s’épanouir, devenir indépendants et fuir la domination.

Les enfants se dirigent parfois à la maison de l’un de leurs amis, et pensent naïvement qu’ils vont y vivre. D’autres fois, ils vont chez un proche, ou partagent un appartement ou une chambre avec quelqu’un. En tous cas, il n’y pas de supervision ni orientation parentale, et les jeunes souffrent parfois d’exploitation physique au travail, ou même sexuelle. Ces jeunes risquent de devenir accros à la drogue, à l’alcool et à divers sortes d’addiction matérielle ou comportementale, et le besoin pourrait les pousser à voler. Le plus dangereux c’est quand les adolescents joignent des cellules terroristes, les entrainant peu à peu au vol, à la corruption de toutes sortes, et même aux meurtres parfois.

Toute la responsabilité retombe sur les parents, puisque l’adolescent a besoin de la compréhension de ses parents, de leur patience, ainsi que du temps de qualité avec eux. Notre enfant peut être intimidé par des choses simples, relationnelles ou sexuelles par exemple. En tant que parents, nous devons lui offrir du support moral et lui assurer un environnement confortable et adéquat. Les parents doivent de même être murs, et s’éduquer à propos des obstacles qu’ils peuvent affronter avec leurs enfants. Ils ne doivent guère utiliser les insultes et la violence avec leur enfant, mais doivent les pousser à sentir qu’ils sont toujours là pour eux.

La paix dans la société commence dans nos maisons et nos familles, de ce noyau composé de père, mère et enfant(s) ; elle commence par la nature de la relation entre ses membres. La paix des sociétés est liée à celle des esprits de ses membres. Ces derniers sont soit des messagers de foi et de positivité, soit des projets de violence, de terrorisme et de criminalité.

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